DOMINIQUE DI PIAZZA

Intervenant Basse

Français né à Lyon, d’origine sicilienne, élevé par un beau‐père manouche, Dominique Di Piazza débute la basse électrique en 1979. Au fil du temps, il réussit à se dégager de l’influence omniprésente qu’avait Jaco Pastorius dans ces années là, pour créer son propre style.
En autodidacte, il rajoute à la basse 4 cordes, une corde aiguë et crée sa propre technique de main droite en utilisant le pouce, l’index et le majeur, ce qui lui permet de développer un jeu tout en accord et lui donne une virtuosité et une précision unique au monde. C’est ce style que l’on peut entendre dans « Marie » pièce phare pour basse solo des années 90, issue de l’album « Que alegria » de John McLaughlin.
Cette manière d’utiliser la main droite, va donner naissance à la fameuse technique du « four‐finger picking » qui va être adopté en Europe et aux USA, par de nombreux bassistes de la nouvelle génération tels que Matthew Garrison, Adam Nitti ou Hadrien Feraud, entre autre.
Sa grande connaissance du Be‐bop, ses influences manouches et néo‐classiques, son lyrisme et son sens très développé de l’harmonie font de lui un des bassistes le plus innovateur dans le domaine de la musique actuelle.
Dominique Di Piazza débute sa carrière en 1982 au « Hot Club » de Lyon, notamment avec Michel Pérez (g). En 1986, il s’installe à Paris et tourne avec Didier Lockwood (v), André Ceccarelli (drs) et Gordon Beck (p). En 1987, il intègre la tournée européenne de Gil Evans et le Big Bang Lumière de Laurent Cugny, qui se soldera par l’enregistrement de l’album
« Santander » (Prix de l’Académie Charles‐Cros).
En 1989, il participe à l’album « Padre » en trio avec Jean‐Pierre Como (p) et Stéphane Huchard (drs). En 1991, Dominique devient membre du « John McLaughlin Trio » aux côtés de John McLaughlin (g) et Trilok Gurtu (percussion). Après une tournée mondiale de plus de 300 concerts, l’album « Que alegria » sort en 1992. John McLaughlin dira de lui : « Son talent est immense, c’est l’un des plus grands bassistes au monde ».
Cette même année, Dominique enregistre également un titre avec Michel Petrucciani (p) dans l’album « The First » de son frère Philippe Petrucciani (g) aux côtés de Victor Jones (drs).
En 2000, création du Trio Front Page avec Bireli Lagrene (g) et Denis Chambers (drs). Ils tournent à travers toute l’Europe et enregistrent « Frontpage » leur album éponyme, qui obtiendra en 2001 une Victoire de la Musique pour le meilleur album jazz de l’année.
De 1990 à 2005, Dominique Di Piazza participe à de nombreuses sessions d’enregistrements et de concerts. Il collabore notamment avec Michael Blass (p), Bruno Castellucci (drs), Giuseppe Continenza (g), Vic Juris (g) Gene Bertoncini (g), Yves Carbonne (b) et Michael Manring (b), Jeff Gardner (p), Victor Wooten (b) et Derico Watson (drs), Danny Gottlieb (drs), Donald Harrison (sax).
En 2005 et 2006 il repars en tournée et parcours l’Île de la Réunion, l’Île Maurice, Madagascar, ainsi que 10 pays d’Afrique, avec le pianiste Réunionnais Meddy Gerville, le guitariste Jean‐Marie Ecay et le batteur Horacio « el Negro » Hernandez. De cette collaboration naît le cd « Jazz Amwin » où le jeune claviériste invite le monde à découvrir son « Maloya Jazz » mélange de jazz et de maloya (musique traditionnelle de la Réunion).
En 2006, Dominique participe en Inde, à l’enregistrement du cd du grand mandoliniste indien U. Shrinivas avec Debashish Bhattacharya (g), Selvaganesh (kanjeera) et Zakir Hussain (tablas). L’album « Samjanitha » sort chez Dreyffus/Sony en 2008. Dans la foulée, il entre également en studio, aux cotés d’André « Dédé » Ceccarelli (drs) pour le pianiste italien Antonio Farao. « Woman’s Perfume » sort le 23 Janvier 2008 chez Camjazz.
En 2008, John McLaughlin le rappelle pour sa grande tournée européenne. Dominique Di Piazza rejoint donc « the 4th Dimension » avec Gary Husband aux claviers et percussions, et Mark Mondésir à la batterie. Ensembles, ils vont sillonner durant plus de 30 dates, du printemps à l’été, toutes les plus grandes villes européennes, de l’Espagne à la Russie, en passant par l’Irlande et les Pays de l’Est (en DVD « Live @ Belgrade »). Dominique accompagne également John McLaughlin en Inde au « Blue Frog Club » de Mumbai, pour un concert execptionnel du groupe « the Floating Point » composé de Ranjit Barot (drs), Louis Banks (keys), Shashank (flute), Naveen Kumar (flute) et Shankar Mahadevan (chant).
Parallèlement, Dominique fonde le « Di Piazza Trio » avec le guitariste brésilien Nelson Veras et le batteur Manhu Roche. L’album « Princess Sita » en sort le 26 Aout 2008 chez Sunnyside Records USA.
En 2009, 2010 et 2011, les tournées s’enchaînent et Dominique se produit régulièrement avec des groupes qui l’emmènent aux quatre coins du monde…
‐ En France, il accompagne la chanteuse Elene Dee et David Berkman (p) pour «Lyrics on Pat Metheny’s music», se produit jusqu’en Russie avec le groupe « Blues & Beyond Quartet » aux cotés de Sébastien Charlier (har), Yannick Robert (g) et Yoann Schmidt (drs) avec lesquels il enregistre également l’album « La Danse du chat » (Alien Beats Records 2011).
Dominique joue également avec le jeune (17 ans en 2011) et déjà très talentueux guitariste manouche Brady Winterstein et son oncle Hono (cd « Happy together » Plus Loin Music 2011). Avec « 4 Essential » aux cotés de Thierry Maillard (p), Debora Seffer (v) et Yoann Schmidt (drs) il parcours les festivals et enregistre l’album du même nom (Plus Loin Music 2011). Il partage des scènes prestigieuses avec le pianiste italien Antonio Farao et André « Dédé » Ceccarelli (drs), le groupe electro/jazz « Synopsis » du guitariste Eric Sempe avec Felix Sabal Lecco à la batterie (cd « Rebirth » Euromusique 2011), le Trio de Francis Lockwood (p) et Fred Sicard (drs) pour « Tribute to Hendrix » et le quartet « Petrucciani Réunion » avec Philippe Petrucciani (g), Nathalie Blanc (chant) et Manhu Roche (drs) (cd « Este Mundo » La Fabrique Editions 2010).
‐ En Espagne, Dominique Di Piazza parcours les routes avec le guitariste Ximo Tebar, Donald Edwards (drs) et Jim Ridl (p), accompagne la chanteuse Maria de Medeiros, mais aussi le guitariste de flamenco‐jazz Chema Vilchez, Jeff Balard (drs) et Alex Acuna (percussions) (cd « Tierra de las 3 Culturas » World Village 2011).
‐ En Turquie, il tourne avec le joueur de bağlama Zeki Çağlar Namlı (cd « Face to Face
» Adım Prodüksiyon 2010) et le groupe « Buzuki Orhan Osman » où il retrouve son ami Trilok Gurtu (percussion).
‐ En Irlande, Dominique Di Piazza se produit en trio avec le guitariste Mike Nielsen et Paul Wertico (drs).
‐ En Italie, avec le pianiste Alberto Iovene et Manhu Roche (drs) (cd « Wired Along » Masaboba Edizioni Musicali 2011).
‐ En Norvège, en duo avec le guitariste Hallgeir Pedersen.
‐ En Russie avec le guitariste Andrei Bodnartchouk et le groupe « Made in France »
‐ En Inde avec le groupe du batteur Ranjit Barot aux cotés de Scott Kinsey (keys) et Tim Garland (sax) (cd « Bada Boom » Abstract Logix / EMI India 2010).

Pédagogue passionné, Dominique Di Piazza enseigne la basse et l’art de l’improvisation depuis de nombreuses années au Music Academy International (M.A.I) à Nancy (France), et anime des master‐class dans le monde entier. Il apparaît dans le recueil de solos des plus grands noms de la basse « Concepts for bass soloing » écrit par Chuck Sher et Marc Johnson (www.bassbooks.com) et dans « The European Real Book » (www.shermusic.com) pour sa composition « Living Hope » (Front Page Universal music 2000).
Dominique joue sur les amplis Markbass. « Pendant longtemps j’ai cherché un ampli qui ne coloriait pas mon son » explique‐t‐il. « La plupart des bons amplis sont encombrants et difficile à transporter, mais bravo a Marco, le concepteur de Markbass , avec ma tête d’ampli Little mark tube et l’enceinte Traveler 102P, j’ai à la fois un son non coloré et un matériel transportable ! »
Il est aussi le concepteur d’un chevalet spécial, en collaboration avec le luthier Mike Sabre, permettant d’obtenir un son «fretless» sur une basse frettée, enregistré pour la première fois sur le morceau « Seven up » (cd « Wait and see » de Michael Blass 1993)
Sa sincérité, son style unique, son ouverture sur les musiques du monde, le garde au premier rang de la scène musicale internationale.

http://www.dominiquedipiazza.com